Une chose
m’est restée à l’esprit en partant de la classe aujourd’hui. On est un pas d’avant, les jeunes commencent
à être sensibilisés à la question de l’environnement et du progrès. Même s’ils ont presque tous un sentiment de
désespoir, comme Simon a écrit en classe :
«C’est seulement à cause de
ceux qui sont sans espoir que l’espoir nous est donné».
L’espoir
est là! De plus, en sachant les défis
auxquels ils feront face, ces jeunes sont en meilleure position de changer leur
manière de faire, manière de vivre. Par
contre, il reste beaucoup plus de jeunes à conscientiser sur cette matière, car
comme les élèves du secondaire ont dit, plusieurs ne s’attardent pas à la question.
Je pense
qu’aujourd’hui je me sens un peu moins petite dans le monde qu’hier. L’espoir m’est revenu tout d’un coup et ça fait
du bien de revenir optimiste. De plus
pour moi, en faisant attention à certaines choses, par exemple acheter des
produits équitables, locaux et seulement au besoin, je me sens plus rattaché à
ma participation au progrès équitable. Pour moi,
c’est quelque chose de très important que j’ai réalisé dans la dernière
semaine. Comme Gabrielle mentionne dans
son blog d’aujourd’hui, et que j’ai trouvé extrêmement pertinent, est que le
changement qu’on recherche débute avec nous même. Le progrès
est une notion qui s’applique beaucoup plus à des questions plus globale comme
le progrès sociétale, économique, etc. Par
contre, je crois qu’on a tous fait du progrès pour soi-même et comme personne depuis
ce cours (pour moi en tous cas). J’adore
aussi l’idée qu’on se rejoint toute pour discuter d’un plan d’action en groupe
demain midi. C’est vraiment comme si on
est en processus de former une petite solidarité entre les étudiantes, les
profs et le caméraman dans notre classe.
Au moins,
si c’est la fin de l’humanité (qui pour moi est difficile à croire possible),
j’aurai la conscience claire d’avoir essayé de faire ma part! Comme un des groupes avait écrit en
classe : «Il ne faut pas porter le poids du monde sur nos épaules». Mais évidemment, il faut travailler sur soi-même.
J,'ai bel et écrit cette pensée... Mais je dois rendre à César ce qui est à César. Cette pensée est le fruit de l'esprit de Walter Benjamin. ;)
RépondreSupprimerSimon
Oups! Mon erreur! J'avais l'intention de la citer !
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