Chapitre 3 – Brève histoire du progrès
Pour ce
chapitre, je crois qu’il est évident ce que l’auteur cherchait à nous faire réfléchir.
Sommes-nous sur la même voie que la société sur l’Île de Pâques et les Sumériens,
dans leur piège du progrès ?
En effet,
comme Wright dit, l’humain est « victime de son propre succès »
(2004 ; 86).
C’est
humain de faire des erreurs et de se tromper, mais lorsqu’on fait des erreurs on
est censé apprendre une leçon, ce qui ne semble pas être le cas dans la course
de notre humanité. Certes, aujourd’hui, nous avons la capacité de communication
sans barrières et nous avons accumulé beaucoup de connaissances sur notre
histoire, sur notre humanité et ainsi de suite. Nous savons que nous faisons
face à une crise énorme, en termes d’épuisement de ressources, de durabilité,
d’énergie et de continuité. Mais évidemment, la « piste » que nous
prenons ressemble beaucoup à celle de ces deux sociétés (Île de Pâques et les Sumériens),
mais à une échelle beaucoup plus grande! Les changements n’arrivent pas
assez vites, même si nous avons conscience du problème. Faudrait-il vraiment
frapper ce mur comme ces deux sociétés avant de réagir de façon constructive?
Comme les
professeurs ont publié sur le blog le 29 avril, ces groupes ont « dépensé
les dernières réserves de capital naturel en une irresponsable frénésie de
richesses et de gloire », tout comme nous faisons aujourd’hui. Comme Serge
Bouchard nous disait dans sa présentation du 14 mai, ce qui guide notre société
est l’énorme quête de pouvoir et de contrôle. Par contre, la mauvaise foi des
êtres humains va tout probablement finir par menacer sa propre existence, comme
dans ces deux groupes. Ces derniers ont eu un énorme impact sur leur
environnement, ils ont recouru à la guerre (permanent), ils ont fait des horreurs
contre leur humanité, ils avaient une classe dirigeante, une hiérarchie –
est-ce que je me trompe ou est-ce qu’on dirait que je parle de la société occidentale?
« Comme
ils ont été les premiers à construire l’un des plus grands projets d’irrigation
du monde, les Sumériens ne peuvent guère être blâmés pour n’avoir pas prévu les
conséquences de leur nouvelle technologie. Toutefois, les choses ont certainement
empiré sous les pressions politiques et culturelles » (Write, 2004 ;
108-109).
Est-ce que
ça vous fait penser à nous ça? Par contre, nous savons notre histoire et
l’histoire s’est répétée à plusieurs reprises. Une grande leçon doit être apprise
par ces deux exemples. On doit continuer à sensibiliser et éduquer ceux qui
nous entourent, la communauté et la collectivité, avant de frapper un mur.
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