Encore une fois jeudi, nous avons eu la chance d’avoir une merveilleuse conférencière, Hélène Tremblay. Elle nous a fait vivre ses expériences de voyages par l’entremise de magnifiques photos qu’elle avait prises depuis le début de ses voyages, en nous faisant réagir sur une variété de sujets et concepts si simples comme l’amour et le bonheur, la notion des désirs et des besoins en société, l’hospitalité, les règles de la vie, et aussi un thème très important : l’aide apportée aux hommes et l’équité entre les sexes. Je pense que depuis le début de ce cours, tellement de questionnements se sont soulevés pour moi (même si j’ai seulement assisté à deux cours) et m’ont vraiment permis de continuer à réfléchir sur la manière que fonctionne notre société.
Premièrement,
ce qui m’a fait le plus réagir durant sa présentation est la conception qu’on a
de la richesse et de la pauvreté en société. Comme Mme Tremblay mentionnait on
mesure et classe les individus de notre société comme étant soit riche ou
pauvre. La valeur monétaire qu’un individu possède déduit donc le montant de «succès»
que cet individu détient ($$$ = succès individuel), qui va de même avec les
pays (pays riche = bon???). Encore une fois, des questions très importantes
sont à se poser. Qu’est-ce que le succès?! Pourquoi définit-on le succès comme
étant associé directement à la grosseur de notre compte de banque?! Pour moi,
c’est démesuré de voir son succès seulement sous l’angle économique. J’ai
trouvé cela formidable quand Hélène a dit à un banquier : « Si toi tu
me regardes et je te demande si je suis riche, tu me répondras non » pour
ensuite se tourner vers un professeur d’université et dire : « Et si
je demande à toi si je suis riche, tu diras oui! » C’est toute une question de perception de la
richesse en société. Ne pourrait-on pas changer notre perception de la richesse?
Comme la
présentation d’Hélène démontrait, dans les pays les plus pauvres du monde, on
peut y retrouver du bonheur, l’amour et la richesse. Par contre, nous les
voyons comme étant pauvre, et nous prenons pitié d’eux. Sans dénier les
nombreux problèmes auxquels font face ces individus, ils sont beaucoup plus rattachés
à la terre, la nature et la richesse de notre planète (sans voir la richesse
d’une perception occidentale). Quand nous, on exploite nos ressources, on
endommage notre terre et on détruit nos écosystèmes. Où est le progrès? Évidemment,
il y a un problème. On dirait qu’on est perdu de sens et perdu de valeurs.
Donc, je me
pose ensuite la question : qu’est-ce que la richesse et le succès sous les
yeux d’une jeune femme de 21 ans, qui commence seulement à apprendre sur la vie?
Durant mon dernier semestre d’école, j’ai été privilégié pour travailler dans
une maison de soins palliatifs. Lors de ma dernière journée de stage, un
résident assez âgé, qui était dans ses derniers moments de sa vie me dit :
« Si tu peux avoir deux choses dans ta vie, c’est l’amour et le bonheur. Et si
tu peux trouver ces deux choses, c’est la seule chose qui est importante». À ce
moment, avec des mots si simples, mais de sagesse, une personne qui avait vécu
une longue vie me disait que la clé du succès, c’est l’amour et le
bonheur.
Donc, la
richesse dans la vie n’est aucunement l’argent, la carrière que tu choisis, et
les biens que tu possèdes. C’est l’amour, le bonheur, le savoir, les
connaissances, la joie de vivre, les plaisirs de la vie et ainsi de suite. Comme
Marie-Pier mentionne dans son blogue, ce sont les petits bonheurs qui rendent
notre vie plus plaisante. Comme ma mère m’a répété à peu près 3 000 fois dans
ma vie, « Ce n’est pas l’argent que tu vas faire durant ta carrière Corine,
c’est la joie d’aimer ta carrière qui te rendra heureuse! Il ne faut pas choisir une carrière qui te
rapporte beaucoup d’argent, mais un emploi que tu aimeras faire». Mais encore
là, aujourd’hui, les emplois sont de plus en plus durs à trouver, on travaille
des heures de fou, et la société nous dicte qu’il faut être performant, vite et
compétitif. Un conflit de valeurs, non?
Des valeurs
individualistes dans notre société nous font penser à notre bonheur individuel,
sans penser aux autres. L’ère du collectiviste est disparue et je crois que
c’est notre «job» de réinstaurer ces valeurs dans notre société. Comment? Je ne crois pas avoir la réponse. Mais c’est
en agissant ensemble, et en changeant nos modes de vie qu’on peut faire une
différence.
Un mot
important à retenir d’Hélène : INSPIRATION. Qu’est-ce qui t’inspire?
Pour l'instant, vos blogues m'inspirent beaucoup...
RépondreSupprimerLuc