mardi 22 mai 2012

Réflexion - Chapitre 5


Chapitre 5 – Brève histoire du progrès

Pour le dernier chapitre de Wright, l’auteur continu à assumer que nous nous dirigeons vers un pétrin si nous continuons nos modes de vies actuelles, soit l’exploitation du capital naturelle, la pollution, et ainsi de suite. Ce qui est remarquablement atroce dans notre société est le fait que même si nous avons fait tellement de « progrès », le niveau de vie de plusieurs continue à dépérir. On vit tellement dans une ère de laisser-faire (autant économique que sociale) que l’avantage se précède à certains, tandis que d'autres souffrent des erreurs des autres.

Essentiellement, si nous ne changeons pas nos manières de faire, la fin sera proche, on arrive à un épuisement total, d’après Wright. Une série de petits murs sera frappée qui fera en sorte que l’espèce humaine s’effondra, pas complètement, mais presque. Notre meilleur atout est d’avoir les connaissances pour apprendre les erreurs de nos prédécesseurs.

« Notre comportement actuel est typique des sociétés précédentes au zénith de leur cupidité et de leur arrogance » (Wright, 2004 ; 186).

 Il est donc temps que nous réalisions l’impact que nous avons sur nos environnements afin d’assurer la durabilité. Comme Wright dit, nous ne devons pas avoir des régimes anticapitalistes, antisocialistes, et ainsi de suite, mais nous devons avoir un retour à la simplicité, à l’autolimitation. L’utopie, comme nous avons mentionné en classe, sera l’idéale!  Si nous pouvons nous rendre là un jour, voilà, ce sera un monde presque parfait. Je crois que l’essentiel est de commencer avec soi. De faire des actions individuelles qui pourront enfin devenir des actions collectives. On ne doit pas se décourager, mais continuer à agir de manière sensible, consciente et surtout, à long terme !  Comme Wright dit :

« Il s’agit simplement de passer de la pensée à court terme à la pensée à long terme. De l’imprudence et de l’excès, à la modération et au principe préventif » (Wright, 2004 ; 189).

Encore une fois, merci mille fois pour ce cours. Je crois que nous avons appris l’importance d’avoir cette pensée ancrée dans nos savoirs. C’est à chacun d'entre nous de l’intégrer! 

Réflexion - Chapitre 4

Chapitre 4 - Brève histoire du progrès 



Pour commencer cette réflexion de chapitre, je commence avec une citation qui m’a fait réfléchir. Wright dit, en parlant de la civilisation Maya quant à leur exploitation et épuisement de ressources :

« Non, ils se braquèrent et continuèrent de faire ce qu’ils avaient toujours fait, seulement en pire. Leur solution fut de construire de plus hautes pyramides, de donner plus de pouvoirs aux rois, d’exploiter davantage les masses, de guerroyer davantage. En termes modernes, l’élite maya devint extrémiste, ou ultraconservatrice, pressant le citron de la nature et de l’humanité jusqu’à sa dernière goute» (Wright, 2004 ; 142-143).

Ouf, ça me fait penser à notre dite civilisation occidentale. Plusieurs rejettent encore l’idée qu’il faut changer nos manières de faire et de faire attention à notre planète. La mentalité de la production exponentielle et le progrès illimité règne encore très près de chez nous.
Pour traduire la deuxième phrase de cette citation en terme poste-moderne, on pourrait dire :

«Leur solution fut de construire de plus en plus d’usines, de mines, d’autoroutes à quatre voies, de gratte-ciel, de donner plus de pouvoirs aux corporations et aux super riches, d’exploiter davantage les masses, de guerroyer davantage».

Bon, ça se ressemble pas mal beaucoup, non ?

«Sexe, nourriture, richesse, pouvoir, prestige : tous nous incitent à l’action, nous font progresser. On peut aussi y ajouter le progrès comme tel, dans son acception moderne de choses matérielles toujours meilleures» (Wright, 2004 ; 121). Dans quelle voie est notre progrès ?? Je ne pourrais cesser de répéter! Même après tout notre cours, je suis encore dans le stage d’être enragée après notre civilisation. Notre socialisation, nos valeurs et nos croyances font en sorte qu’on cherche notre bonheur dans nos achats! Je suis aussi prise que tout le monde, mais voyons donc!

Pour cette quatrième réflexion de chapitre, je n’irai pas trop en détail. Évidemment, comme Wright mentionne dans son livre, nous ne sommes pas la première civilisation qui profite des ressources naturelles et endommage notre planète. L’effondrement de plusieurs sociétés s’est produit avant aujourd’hui. Par contre, comme la Chine et l’Égypte, après des crises sociétales, ce n'est pas toute la civilisation qui s’est effondrée, mais ils ont dû s’adapter pour assurer leur survie (comme Marc mentionnait en classe, on risque d’affronter plusieurs petits murs, au lieu d’un gros mur, qui peut s’avérer plus dangereux).

Une phrase dont j’avais bien aimé (et que j’ai réalisé était dans la prezi des professeurs) :
«La santé de la terre et de l’eau – et celles des arbres, qui sont les gardiens de l’eau – est la seule base durable pour assurer la survie et le succès de toute civilisation» (Wight, 2004 ; 146).

Comme ces deux civilisations (Chine et Égypte), une version plus simplifiée de la société est requise, tout comme ce cours nous a fait réaliser. Nous avons besoin de la simplicité dans la vie, d’un retour à un savoir-vivre et un savoir-faire.

Wright finit son quatrième chapitre en disant : « il y a de l’espoir, mais pas pour nous» (2004, 146).

Si nous sommes capables, en collectivité, comme dans notre groupe d’étudiantes, de nous éduquer, de réaliser le potentiel que nous avons comme groupe collectif, je crois qu’il y a de l’espoir! 

jeudi 17 mai 2012

Dernière réflexion

Jour 11 - Dernière réflexion dans le cadre du cours

Hier en classe, nous avons parlé de l’utopie, cette place qu’on aimerait si bien être pour avoir un monde meilleur. Nous avons évidemment besoin d’une grande transition afin de progresser vers cette utopie, «mais tout est possible», comme Andréanne a dit en classe aujourd’hui. 

Bon, pour le côté un peu plus personnel. Me voici en processus d’écrire ma dernière réflexion dans le cadre du cours « comment survivre au progrès ». WOW, quel progrès!!  Mais quelle tristesse!  J’me sens presque comme si j’perds une partie de moi en quittant ce cours!  Jamais je n’aurais pensé qu’un cours aurait pu autant me surprendre, m’affecter et me toucher au niveau émotionnel et personnel. Faut se dire que le sujet venait nous chercher «close to home»!! 

Mais, je suis contente d’avoir pris la décision de m’inscrire et je ressens de la gratitude envers ceux et celles qui ont organisé le tout.  Vraiment, je crois être plus en paix avec moi-même en étant plus sensible à la question. Évidemment, je ne suis pas une experte dans le domaine du progrès, mais mes connaissances se sont tellement plus élargies et approfondies. Personnellement, j’ai fait du progrès depuis le cours, du changement à tout jamais. Même si nous n’avions pas eu un «engagement» à faire pour le cours, je suis pas mal certaine que j’aurais décidé de changer des choses dans mon mode de vie. De plus, je suis extrêmement fière que nous ayons décidé de nous engager dans un projet communautaire et d’avoir choisi de planter un arbre (grâce à la merveilleuse idée de Danielle).

De plus, le mode de la salle de classe, soit le mode en blogue, avec une pédagogie réinventée du mode de la salle de classe, a vraiment aidé à mon apprentissage. «Involve me and I will remember», devrait être le thème de notre cours. Merci aux professeurs pour l'excellent travail!

Le progrès redéfini


Jour 11 – Question : « Qu'est-ce que le progrès? ».

Pour un petit rafraichissement de mémoire, voici ce que j’avais écrit pour ma première définition :

« Pour moi, quand je pense au progrès je pense au terme avancement.  L’avancement sociétal, économique, technologique, scientifique et ainsi de suite.  C’est un changement qui fait en sorte que nos sociétés se modifient, évoluent et se transforment.  Pour moi, le progrès devrait être quelque chose de positif, qui aide à notre société à mieux gérer et mieux entreprendre le futur de notre planète et nos collectivités.  Par contre, on peut voir que le chemin du progrès n’a certainement pas pris la même tournure que ma vision personnelle.   L’être humain s’est centré sur l'avancement économique, technologique et scientifique (qui regarde au bien-être des plus riches, au détriment de ceux qui souffrent le plus certainement! ; et sans dénier des bienfaits de ces avancements).  En se faisant, ceci fait en sorte que la société dévalorise le progrès environnemental et social, qui cherche le bien-être du plus grand nombre.  Qu’est-ce qui est mis en valeur en société, c’est l’argent, le pouvoir et le profit.  Comme Stéphane avait écrit le 30 avril :« Le progrès n'est pas la cause de la situation néfaste qu'on voit sur la planète. La cause c'est l'égoïsme de l'homme ».  De plus, quand on pense que le progrès est dirigé par les plus grandes corporations du monde, c’est inquiétant.  Ceci dit, pour moi, le progrès ne représente plus nécessairement quelque chose de positif.  Plutôt, ce terme signifie un besoin pour le changement, et un glissement de valeur plus collectif qu’individualiste.  On a besoin d'une libération des valeurs axées sur le progrès qui encombre la durabilité de notre seul habitat, la terre. »

Bref, j’pense que j’étais sur la bonne voie dès le début, mais je crois que cette définition s’est beaucoup plus approfondie depuis les 3 dernières semaines.  Voici un deuxième attentat :
Qu’est-ce que le progrès?  Ce terme, tellement vaste, englobe plusieurs aspects de nos existences.  Le progrès, mot d’amour, mot de compassion, mais aussi mot de haine et mot de guerre.  Mais qu’est-ce que c’est le progrès.  Il peut être perçu de manière très positive, mais aussi très négative.  Quelque chose qui était un progrès phénoménal pour la société peut aussi vite se faire critiquer comme étant une menace à notre même existence. 
Je crois fondamentalement qu’en société, plusieurs aspects de nos vies ne sont pas du progrès.  Si nous avons fait quelque chose, c’est endommager notre existence.  Par contre, il ne faut pas oublier l’espoir dans tout ceci.  Si on regarde à la question globale, oui la nature humaine est atroce.  La guerre, la pauvreté, l’épuisement de ressources pour en nommer quelques-uns.  MAIS.. nous avons la capacité de changer, de nous améliorer et de changer les choses.  Je crois vraiment qu’en réalisant que nos modes de vie présents sont insoutenables, que comme société, à la longue, on pourra y arriver.
Donc, je vous présente mon opinion du progrès par trois paliers.

Soi

Sous le palier individuel, le progrès peut se faire de manière très différente.  Pour chaque personne, le progrès est perçu selon sa propre vision (oui, valeur postmoderne, mais coudons), dont sa socialisation, son éducation et la société dans laquelle il aura vécu, auront eu une influence sur la manière qu'il perçoit ce progrès individuel.  Malheureusement, avec les valeurs sociétales, la société voit quelqu’un qui progresse comme un individu qui s’achète une nouvelle auto, qui décroche un emploi à salaire très élevé, ou qui a pogné la meilleure «deal» au Wal-Mart.  Je me répète avec mes blogues d’auparavant, mais le succès, ou le progrès individuel, est souvent mesuré avec la grosseur de ton portefeuille.  On oublie tous les autres besoins, soit le besoin d’amour, de chaleur humaine, d’humilité et de respect.  
Évidemment, le progrès c’est quelque chose d’autre.  C’est apprendre à se connaitre, apprendre à mieux vivre, et apprendre à être heureux.  En fait, c’est trouver la joie de vivre et continuer à acquérir des connaissances et grandir en tant qu’individu pour le mieux-être de soi.  

Communauté

Le progrès communautaire.  Je ne pourrais pas être assez contente d’avoir réalisé une chose en classe aujourd’hui. 

LE GLOCAL!

Durant tout le cours et même depuis le début de mon bac, j’étais dépassé par tous les problèmes auxquels notre société fait face.  Qu’est-ce que je fais?  Si je fais quelque chose, il va juste avoir d’autres problèmes.  Ça finis pu!!!  Ça fait trois ans que j’me sens impuissante.  Pi POUF, là j’ai finalement eu la réalisation que faire des petites différences dans la région locale peut faire une grosse différence à long terme  (ayoye c’était évident, et encore ça prend du courage, du temps et de l’énergie, mais c’est possible).  FINALEMENT, j’me sens plus inutile!

Ceci dit, une communauté en santé qui fait des choix éclairés, pour le bon de la planète et ses membres, fait du véritable progrès, en mon sens.  Il est important de se centrer sur nos propres communautés, sans oublier le regard critique des problèmes plus globaux.  Le progrès dans nos communautés doit être fait en vue du bien commun afin d’améliorer les conditions de vie, de réduire l’écart et d’assurer la durabilité de notre planète.

Société / Nation /Humanité

Malheureusement, le progrès qui a été fait en société a souvent été fait à base militaire.  Par exemple, le développement de l’internet.  Il est temps qu’on prenne une autre voie pour le développement du progrès afin que le tout devienne basé sur une base plus humanitaire, sociale et équitable. 

Comme la si bien dit Serge Bouchard (et comme j’ai cité) : «Nous sommes en avion, sans pilote».  Au niveau humanitaire, nous avons eu du progrès, soit l’ONU, mais ces derniers ne détiennent aucun pouvoir assez grand pour faire la révolution (Noémie serait fière).  C'est notre «job» comme citoyen, de travailler afin que ces derniers détiennent plus de pouvoir, plus de mots à dire et plus d’actions concrètes.

En plus, au niveau humanitaire, on dit que nous, les Occidentaux, avons fait du progrès incroyable.  Mais, nous ne sommes sans doute pas plus heureux que personne d’autre sur la Terre.  La seule chose qu’on a faite, c’est inventer des Ipads et détruire notre couche d’ozone, wow (un peu drastique de ma part).

En tout cas, l’important est de toujours continuer à garder une vision critique du progrès, d’être sensible à la question et essayer de faire le mieux qu’on peut pour améliorer la condition de nos vies. 

mercredi 16 mai 2012

Résumé des conférenciers

Jour 10 - Question du jour 



Premièrement, je commence à l'aide de phrases clés, mots clés ou autres que je retiens de chaque conférencier:

Mathieu Roy : « Each time history repeats itself, the price goes up » (c’est quelqu’un d’autre que lui qui a dit cette phrase, mais je ne connais pas son nom).

Hélène Tremblay : « Et si la paix sur terre était dans notre sourire? »

Stephen Downes : « Education is growth, not to acquire things but to shape ourselves … to make each one of us better to govern ourselves to have effective autonomous behaviour» - FORMING, STORMING, NORMING (des actions plus vertes :) )

David Helfland aka to see the Bigger Picture : «Our species will survive because we are intelligent and able to adapt». 

Rémi Lessard : « Ce n’est pas parce qu’on peut le faire qu’il est bon de le faire » (pas directement dit par Rémi) -   et « Comment peut-on vivre avec le progrès? »   Valeurs : relation humaine, vivre ensemble et le respect.

Serge Bouchard = le monde c’est une gang de fous: « On est en avion, sans pilote ».  Entre autres, on manque évidemment d’éthique et de bonté dans notre société.  

Points communs :

L’histoire se répète.
Il faut changer nos modes de vie.
Développer une pensée critique.
Il faut trouver une manière de gérer le progrès.  Il faut faire du sens de ce progrès et il faut faire en sorte qu’il va sur la bonne voie.
Le développement actuel de la société occidentale est insoutenable.  Le progrès s’est rendu à un point qui endommage notre planète et qui menace notre propre existence.  Il faut donc avoir un retour sur nos actions, avoir une pensée critique et faire en sorte que le progrès prend une autre route que celle qu’on est présentement dessus. 
Il faut trouver le bonheur dans nos vies.  Pour chaque voie qu’on décide de prendre, l’important est de faire quelque chose qui nous rend heureux et dont on doit être fière (tout en étant sensible à notre planète).
Donc, oui, il a espoir, mais à un prix.  Il faut évidemment faire des changements.  Comme on a pu déduire en classe aujourd’hui, des petits changements et des petits succès peuvent aller loin.  Il ne faut pas se décourager.

mardi 15 mai 2012

Réflexion - La décolonisation de l'imaginaire


Emancipate yourselves from mental slavery, none but ourselves can free our minds! - Bob Marley

La norme, notre socialisation, l’éducation, et la liste continue, guident nos habitudes, nos manières de vivre et la manière dont la société agit.  Nous sommes endoctrinés pour consommer.  Par contre, il existe des choix plus sensibles à l’environnement et des choix plus éclairés. 

La norme de la société = marchandisation, surconsommation.
Retour à la simplicité, au bon vivre et à l’autolimitation.

Nous vivons dans une société vite et accélérée.  Il est temps de prendre le temps d’apprécier ce qui nous entoure et prendre le temps de prendre soin de notre Terre.  En plus, le plus que je suis sensibilisée à la question, le plus que je me sens libérée de faire mes propres actions (même si je ne suis pas vraiment libre – j’veux essayer de l’être le plus que je peux).  

Je suis consciente qu’il faut faire des changements pour mieux vivre, pour assurer la durabilité.  Donc, je me permets de vous présenter mon engagement individuel.  Voici quelques actions que je vais prendre et auxquelles je vais adhérer :

Pour commencer, cet été, j’ai donné la responsabilité à mon père de me montrer comment il fait son jardin.  Je n’en sais rien et c’est possiblement mon dernier été à Hearst (j’espère que non, mais on ne sait jamais où la vie peut nous emporter) donc c’est le temps que j’apprends.


(«Mon» jardin)

Et je vais aider à ma mère à planter des fleurs :



(après 13 ans dans notre maison, ma mère n’a pas encore pris le temps de le faire, donc je vais lui donner un coup de pouce!)

Entre autres, demain j’assisterai à la présentation de comment faire du composte afin d’être capable d’en faire quand j’aurai un chez moi (à Sudbury il le ramasse déjà, mais à Hearst je pourrai montrer à mon père comment partir son propre composte - son cadeau de fête en plus de tout).

De plus, une des actions que j’ai décidé de faire est de changer la manière dont je consomme. 

  •  Acheter locaux : aller voir les commerces locaux à Hearst; et à mon retour à Sudbury, il existe plusieurs petites entreprises ou je peux acheter des produits locaux (au lieu de toujours me retrouver au Wal-Mart pour acheter des cochonneries donc je n’ai pas besoin).
  • Le plus que possible, acheter des produits équitables et organiques.
  • Commencer à faire des recherches sur les produits dont j’achète. 
  • Éviter les corporations, franchises et m’axer sur le LOCAL.

Pour moi, ceci est un projet à long terme et même un projet de vie.  Comme plusieurs dans la société d’aujourd’hui, je sais que suis encore prise dans la société de consommation et matérialiste.  J’aime ça avoir de belles choses. J’aime ça acheter. Mais je sais que ce sont seulement des désirs et non des besoins. La pensée divergente qu’on appellerait en psychologie!  Donc, pour moi c’est un défi réel de changer mon mode de consommation (en plus de touts les défis et barrières quant à la consommation imposés par la société - c'est dur acheter un fridge ou un fourneau qui n'est pas fait par une corporation).  Par contre, en faisant des recherches et en étant de plus en plus sensible à la question, je peux apprendre à consommer plus sensiblement et plus intelligemment.  J’ai confiance en moi-même et je sais que je vais pouvoir changer mes manières de faire.  Mon but est vraiment d’acheter local, organiques, équitables, de réutiliser et de recycler ce que j’ai!

Par exemple, voici le cadeau des fêtes des Mères que j’ai acheté à ma mère et ma belle mère :



Des fines herbes que j’ai achetées à la Maison Verte - les deux pots rouges (acheté à la même place)!  Un bon début!  (Je m’en ferai une fois de retour aux études).

En gros : arrêter d’être une consommatrice endormie.


Ma liste pourrait être beaucoup plus longue (j'ai d'autres petits changements que j'intégré dans mon quotidien).  Cependant je m’arrête pour présenter seulement ces actions.  Le retour à la simplicité de la vie et le bonheur, tout en faisant des choix qui seront mieux pour ma Terre. 

De plus, nous avons décidé de former un groupe d’action afin d’aider Karine Lacroix à implanter des CHANGEMENTS dans notre communauté.  J’ai hâte de commencer!  

Retour dans le temps...


Avant d’aller au bouleau après le cours d’aujourd’hui, ma mère m’a sortie des vieux livres que mon grand-père avait écrits durant les débuts des années ’70, en me disant, «Regarde Corine, ton grand-père parlait de la même chose que toi», à ma surprise, voici un extrait :

«Whoever has a bit of plain common sense in the upper part of his body does not need a degree, nor a few capital letters behind his name, to understand that the present state of universal disorientation and unrest in all spheres of human activities – added to the horrible mess of war, greed, hatred, poverty, slums, disease, pollution and so forth that has been left by previous generations – constitutes the most evident proof that we are all carried away on the wrong track, by conductors who have lost their way and do not know where the heck they are going.

But day after day, through the means of vast media of information, all the passengers on the big train are being told that things are slowly but gradually improving, and that the right course should soon be found.

However, facts are facts, and the facts are that the past few decades have been the most prosperous as well as the most violent in the history of our planet, that internal disorders and international complications have never been so chaotic as they are today, and that the human minds and hearts have never as yet been so filled up with half-truths and with so much confusion, anxiety, fear, and despair».Armand Côté (je ne comprends pas pourquoi il a écrit en anglais car il est un pur francophone du Québec, mais en tous cas.)

Un peu pessimiste pour les années 70, mais bon il voyait la réalité des choses.  J’ai jamais eu la chance de le rencontré mais je crois qu’il aurait été une grande source d’inspiration pour moi si il n’aurait pas partie avant que je naisse.  J’écrirais mon billet plus tard ce soir.  Je voulais juste vous partager la vision de mon grand-père!