mardi 22 mai 2012

Réflexion - Chapitre 5


Chapitre 5 – Brève histoire du progrès

Pour le dernier chapitre de Wright, l’auteur continu à assumer que nous nous dirigeons vers un pétrin si nous continuons nos modes de vies actuelles, soit l’exploitation du capital naturelle, la pollution, et ainsi de suite. Ce qui est remarquablement atroce dans notre société est le fait que même si nous avons fait tellement de « progrès », le niveau de vie de plusieurs continue à dépérir. On vit tellement dans une ère de laisser-faire (autant économique que sociale) que l’avantage se précède à certains, tandis que d'autres souffrent des erreurs des autres.

Essentiellement, si nous ne changeons pas nos manières de faire, la fin sera proche, on arrive à un épuisement total, d’après Wright. Une série de petits murs sera frappée qui fera en sorte que l’espèce humaine s’effondra, pas complètement, mais presque. Notre meilleur atout est d’avoir les connaissances pour apprendre les erreurs de nos prédécesseurs.

« Notre comportement actuel est typique des sociétés précédentes au zénith de leur cupidité et de leur arrogance » (Wright, 2004 ; 186).

 Il est donc temps que nous réalisions l’impact que nous avons sur nos environnements afin d’assurer la durabilité. Comme Wright dit, nous ne devons pas avoir des régimes anticapitalistes, antisocialistes, et ainsi de suite, mais nous devons avoir un retour à la simplicité, à l’autolimitation. L’utopie, comme nous avons mentionné en classe, sera l’idéale!  Si nous pouvons nous rendre là un jour, voilà, ce sera un monde presque parfait. Je crois que l’essentiel est de commencer avec soi. De faire des actions individuelles qui pourront enfin devenir des actions collectives. On ne doit pas se décourager, mais continuer à agir de manière sensible, consciente et surtout, à long terme !  Comme Wright dit :

« Il s’agit simplement de passer de la pensée à court terme à la pensée à long terme. De l’imprudence et de l’excès, à la modération et au principe préventif » (Wright, 2004 ; 189).

Encore une fois, merci mille fois pour ce cours. Je crois que nous avons appris l’importance d’avoir cette pensée ancrée dans nos savoirs. C’est à chacun d'entre nous de l’intégrer! 

Réflexion - Chapitre 4

Chapitre 4 - Brève histoire du progrès 



Pour commencer cette réflexion de chapitre, je commence avec une citation qui m’a fait réfléchir. Wright dit, en parlant de la civilisation Maya quant à leur exploitation et épuisement de ressources :

« Non, ils se braquèrent et continuèrent de faire ce qu’ils avaient toujours fait, seulement en pire. Leur solution fut de construire de plus hautes pyramides, de donner plus de pouvoirs aux rois, d’exploiter davantage les masses, de guerroyer davantage. En termes modernes, l’élite maya devint extrémiste, ou ultraconservatrice, pressant le citron de la nature et de l’humanité jusqu’à sa dernière goute» (Wright, 2004 ; 142-143).

Ouf, ça me fait penser à notre dite civilisation occidentale. Plusieurs rejettent encore l’idée qu’il faut changer nos manières de faire et de faire attention à notre planète. La mentalité de la production exponentielle et le progrès illimité règne encore très près de chez nous.
Pour traduire la deuxième phrase de cette citation en terme poste-moderne, on pourrait dire :

«Leur solution fut de construire de plus en plus d’usines, de mines, d’autoroutes à quatre voies, de gratte-ciel, de donner plus de pouvoirs aux corporations et aux super riches, d’exploiter davantage les masses, de guerroyer davantage».

Bon, ça se ressemble pas mal beaucoup, non ?

«Sexe, nourriture, richesse, pouvoir, prestige : tous nous incitent à l’action, nous font progresser. On peut aussi y ajouter le progrès comme tel, dans son acception moderne de choses matérielles toujours meilleures» (Wright, 2004 ; 121). Dans quelle voie est notre progrès ?? Je ne pourrais cesser de répéter! Même après tout notre cours, je suis encore dans le stage d’être enragée après notre civilisation. Notre socialisation, nos valeurs et nos croyances font en sorte qu’on cherche notre bonheur dans nos achats! Je suis aussi prise que tout le monde, mais voyons donc!

Pour cette quatrième réflexion de chapitre, je n’irai pas trop en détail. Évidemment, comme Wright mentionne dans son livre, nous ne sommes pas la première civilisation qui profite des ressources naturelles et endommage notre planète. L’effondrement de plusieurs sociétés s’est produit avant aujourd’hui. Par contre, comme la Chine et l’Égypte, après des crises sociétales, ce n'est pas toute la civilisation qui s’est effondrée, mais ils ont dû s’adapter pour assurer leur survie (comme Marc mentionnait en classe, on risque d’affronter plusieurs petits murs, au lieu d’un gros mur, qui peut s’avérer plus dangereux).

Une phrase dont j’avais bien aimé (et que j’ai réalisé était dans la prezi des professeurs) :
«La santé de la terre et de l’eau – et celles des arbres, qui sont les gardiens de l’eau – est la seule base durable pour assurer la survie et le succès de toute civilisation» (Wight, 2004 ; 146).

Comme ces deux civilisations (Chine et Égypte), une version plus simplifiée de la société est requise, tout comme ce cours nous a fait réaliser. Nous avons besoin de la simplicité dans la vie, d’un retour à un savoir-vivre et un savoir-faire.

Wright finit son quatrième chapitre en disant : « il y a de l’espoir, mais pas pour nous» (2004, 146).

Si nous sommes capables, en collectivité, comme dans notre groupe d’étudiantes, de nous éduquer, de réaliser le potentiel que nous avons comme groupe collectif, je crois qu’il y a de l’espoir! 

jeudi 17 mai 2012

Dernière réflexion

Jour 11 - Dernière réflexion dans le cadre du cours

Hier en classe, nous avons parlé de l’utopie, cette place qu’on aimerait si bien être pour avoir un monde meilleur. Nous avons évidemment besoin d’une grande transition afin de progresser vers cette utopie, «mais tout est possible», comme Andréanne a dit en classe aujourd’hui. 

Bon, pour le côté un peu plus personnel. Me voici en processus d’écrire ma dernière réflexion dans le cadre du cours « comment survivre au progrès ». WOW, quel progrès!!  Mais quelle tristesse!  J’me sens presque comme si j’perds une partie de moi en quittant ce cours!  Jamais je n’aurais pensé qu’un cours aurait pu autant me surprendre, m’affecter et me toucher au niveau émotionnel et personnel. Faut se dire que le sujet venait nous chercher «close to home»!! 

Mais, je suis contente d’avoir pris la décision de m’inscrire et je ressens de la gratitude envers ceux et celles qui ont organisé le tout.  Vraiment, je crois être plus en paix avec moi-même en étant plus sensible à la question. Évidemment, je ne suis pas une experte dans le domaine du progrès, mais mes connaissances se sont tellement plus élargies et approfondies. Personnellement, j’ai fait du progrès depuis le cours, du changement à tout jamais. Même si nous n’avions pas eu un «engagement» à faire pour le cours, je suis pas mal certaine que j’aurais décidé de changer des choses dans mon mode de vie. De plus, je suis extrêmement fière que nous ayons décidé de nous engager dans un projet communautaire et d’avoir choisi de planter un arbre (grâce à la merveilleuse idée de Danielle).

De plus, le mode de la salle de classe, soit le mode en blogue, avec une pédagogie réinventée du mode de la salle de classe, a vraiment aidé à mon apprentissage. «Involve me and I will remember», devrait être le thème de notre cours. Merci aux professeurs pour l'excellent travail!

Le progrès redéfini


Jour 11 – Question : « Qu'est-ce que le progrès? ».

Pour un petit rafraichissement de mémoire, voici ce que j’avais écrit pour ma première définition :

« Pour moi, quand je pense au progrès je pense au terme avancement.  L’avancement sociétal, économique, technologique, scientifique et ainsi de suite.  C’est un changement qui fait en sorte que nos sociétés se modifient, évoluent et se transforment.  Pour moi, le progrès devrait être quelque chose de positif, qui aide à notre société à mieux gérer et mieux entreprendre le futur de notre planète et nos collectivités.  Par contre, on peut voir que le chemin du progrès n’a certainement pas pris la même tournure que ma vision personnelle.   L’être humain s’est centré sur l'avancement économique, technologique et scientifique (qui regarde au bien-être des plus riches, au détriment de ceux qui souffrent le plus certainement! ; et sans dénier des bienfaits de ces avancements).  En se faisant, ceci fait en sorte que la société dévalorise le progrès environnemental et social, qui cherche le bien-être du plus grand nombre.  Qu’est-ce qui est mis en valeur en société, c’est l’argent, le pouvoir et le profit.  Comme Stéphane avait écrit le 30 avril :« Le progrès n'est pas la cause de la situation néfaste qu'on voit sur la planète. La cause c'est l'égoïsme de l'homme ».  De plus, quand on pense que le progrès est dirigé par les plus grandes corporations du monde, c’est inquiétant.  Ceci dit, pour moi, le progrès ne représente plus nécessairement quelque chose de positif.  Plutôt, ce terme signifie un besoin pour le changement, et un glissement de valeur plus collectif qu’individualiste.  On a besoin d'une libération des valeurs axées sur le progrès qui encombre la durabilité de notre seul habitat, la terre. »

Bref, j’pense que j’étais sur la bonne voie dès le début, mais je crois que cette définition s’est beaucoup plus approfondie depuis les 3 dernières semaines.  Voici un deuxième attentat :
Qu’est-ce que le progrès?  Ce terme, tellement vaste, englobe plusieurs aspects de nos existences.  Le progrès, mot d’amour, mot de compassion, mais aussi mot de haine et mot de guerre.  Mais qu’est-ce que c’est le progrès.  Il peut être perçu de manière très positive, mais aussi très négative.  Quelque chose qui était un progrès phénoménal pour la société peut aussi vite se faire critiquer comme étant une menace à notre même existence. 
Je crois fondamentalement qu’en société, plusieurs aspects de nos vies ne sont pas du progrès.  Si nous avons fait quelque chose, c’est endommager notre existence.  Par contre, il ne faut pas oublier l’espoir dans tout ceci.  Si on regarde à la question globale, oui la nature humaine est atroce.  La guerre, la pauvreté, l’épuisement de ressources pour en nommer quelques-uns.  MAIS.. nous avons la capacité de changer, de nous améliorer et de changer les choses.  Je crois vraiment qu’en réalisant que nos modes de vie présents sont insoutenables, que comme société, à la longue, on pourra y arriver.
Donc, je vous présente mon opinion du progrès par trois paliers.

Soi

Sous le palier individuel, le progrès peut se faire de manière très différente.  Pour chaque personne, le progrès est perçu selon sa propre vision (oui, valeur postmoderne, mais coudons), dont sa socialisation, son éducation et la société dans laquelle il aura vécu, auront eu une influence sur la manière qu'il perçoit ce progrès individuel.  Malheureusement, avec les valeurs sociétales, la société voit quelqu’un qui progresse comme un individu qui s’achète une nouvelle auto, qui décroche un emploi à salaire très élevé, ou qui a pogné la meilleure «deal» au Wal-Mart.  Je me répète avec mes blogues d’auparavant, mais le succès, ou le progrès individuel, est souvent mesuré avec la grosseur de ton portefeuille.  On oublie tous les autres besoins, soit le besoin d’amour, de chaleur humaine, d’humilité et de respect.  
Évidemment, le progrès c’est quelque chose d’autre.  C’est apprendre à se connaitre, apprendre à mieux vivre, et apprendre à être heureux.  En fait, c’est trouver la joie de vivre et continuer à acquérir des connaissances et grandir en tant qu’individu pour le mieux-être de soi.  

Communauté

Le progrès communautaire.  Je ne pourrais pas être assez contente d’avoir réalisé une chose en classe aujourd’hui. 

LE GLOCAL!

Durant tout le cours et même depuis le début de mon bac, j’étais dépassé par tous les problèmes auxquels notre société fait face.  Qu’est-ce que je fais?  Si je fais quelque chose, il va juste avoir d’autres problèmes.  Ça finis pu!!!  Ça fait trois ans que j’me sens impuissante.  Pi POUF, là j’ai finalement eu la réalisation que faire des petites différences dans la région locale peut faire une grosse différence à long terme  (ayoye c’était évident, et encore ça prend du courage, du temps et de l’énergie, mais c’est possible).  FINALEMENT, j’me sens plus inutile!

Ceci dit, une communauté en santé qui fait des choix éclairés, pour le bon de la planète et ses membres, fait du véritable progrès, en mon sens.  Il est important de se centrer sur nos propres communautés, sans oublier le regard critique des problèmes plus globaux.  Le progrès dans nos communautés doit être fait en vue du bien commun afin d’améliorer les conditions de vie, de réduire l’écart et d’assurer la durabilité de notre planète.

Société / Nation /Humanité

Malheureusement, le progrès qui a été fait en société a souvent été fait à base militaire.  Par exemple, le développement de l’internet.  Il est temps qu’on prenne une autre voie pour le développement du progrès afin que le tout devienne basé sur une base plus humanitaire, sociale et équitable. 

Comme la si bien dit Serge Bouchard (et comme j’ai cité) : «Nous sommes en avion, sans pilote».  Au niveau humanitaire, nous avons eu du progrès, soit l’ONU, mais ces derniers ne détiennent aucun pouvoir assez grand pour faire la révolution (Noémie serait fière).  C'est notre «job» comme citoyen, de travailler afin que ces derniers détiennent plus de pouvoir, plus de mots à dire et plus d’actions concrètes.

En plus, au niveau humanitaire, on dit que nous, les Occidentaux, avons fait du progrès incroyable.  Mais, nous ne sommes sans doute pas plus heureux que personne d’autre sur la Terre.  La seule chose qu’on a faite, c’est inventer des Ipads et détruire notre couche d’ozone, wow (un peu drastique de ma part).

En tout cas, l’important est de toujours continuer à garder une vision critique du progrès, d’être sensible à la question et essayer de faire le mieux qu’on peut pour améliorer la condition de nos vies. 

mercredi 16 mai 2012

Résumé des conférenciers

Jour 10 - Question du jour 



Premièrement, je commence à l'aide de phrases clés, mots clés ou autres que je retiens de chaque conférencier:

Mathieu Roy : « Each time history repeats itself, the price goes up » (c’est quelqu’un d’autre que lui qui a dit cette phrase, mais je ne connais pas son nom).

Hélène Tremblay : « Et si la paix sur terre était dans notre sourire? »

Stephen Downes : « Education is growth, not to acquire things but to shape ourselves … to make each one of us better to govern ourselves to have effective autonomous behaviour» - FORMING, STORMING, NORMING (des actions plus vertes :) )

David Helfland aka to see the Bigger Picture : «Our species will survive because we are intelligent and able to adapt». 

Rémi Lessard : « Ce n’est pas parce qu’on peut le faire qu’il est bon de le faire » (pas directement dit par Rémi) -   et « Comment peut-on vivre avec le progrès? »   Valeurs : relation humaine, vivre ensemble et le respect.

Serge Bouchard = le monde c’est une gang de fous: « On est en avion, sans pilote ».  Entre autres, on manque évidemment d’éthique et de bonté dans notre société.  

Points communs :

L’histoire se répète.
Il faut changer nos modes de vie.
Développer une pensée critique.
Il faut trouver une manière de gérer le progrès.  Il faut faire du sens de ce progrès et il faut faire en sorte qu’il va sur la bonne voie.
Le développement actuel de la société occidentale est insoutenable.  Le progrès s’est rendu à un point qui endommage notre planète et qui menace notre propre existence.  Il faut donc avoir un retour sur nos actions, avoir une pensée critique et faire en sorte que le progrès prend une autre route que celle qu’on est présentement dessus. 
Il faut trouver le bonheur dans nos vies.  Pour chaque voie qu’on décide de prendre, l’important est de faire quelque chose qui nous rend heureux et dont on doit être fière (tout en étant sensible à notre planète).
Donc, oui, il a espoir, mais à un prix.  Il faut évidemment faire des changements.  Comme on a pu déduire en classe aujourd’hui, des petits changements et des petits succès peuvent aller loin.  Il ne faut pas se décourager.

mardi 15 mai 2012

Réflexion - La décolonisation de l'imaginaire


Emancipate yourselves from mental slavery, none but ourselves can free our minds! - Bob Marley

La norme, notre socialisation, l’éducation, et la liste continue, guident nos habitudes, nos manières de vivre et la manière dont la société agit.  Nous sommes endoctrinés pour consommer.  Par contre, il existe des choix plus sensibles à l’environnement et des choix plus éclairés. 

La norme de la société = marchandisation, surconsommation.
Retour à la simplicité, au bon vivre et à l’autolimitation.

Nous vivons dans une société vite et accélérée.  Il est temps de prendre le temps d’apprécier ce qui nous entoure et prendre le temps de prendre soin de notre Terre.  En plus, le plus que je suis sensibilisée à la question, le plus que je me sens libérée de faire mes propres actions (même si je ne suis pas vraiment libre – j’veux essayer de l’être le plus que je peux).  

Je suis consciente qu’il faut faire des changements pour mieux vivre, pour assurer la durabilité.  Donc, je me permets de vous présenter mon engagement individuel.  Voici quelques actions que je vais prendre et auxquelles je vais adhérer :

Pour commencer, cet été, j’ai donné la responsabilité à mon père de me montrer comment il fait son jardin.  Je n’en sais rien et c’est possiblement mon dernier été à Hearst (j’espère que non, mais on ne sait jamais où la vie peut nous emporter) donc c’est le temps que j’apprends.


(«Mon» jardin)

Et je vais aider à ma mère à planter des fleurs :



(après 13 ans dans notre maison, ma mère n’a pas encore pris le temps de le faire, donc je vais lui donner un coup de pouce!)

Entre autres, demain j’assisterai à la présentation de comment faire du composte afin d’être capable d’en faire quand j’aurai un chez moi (à Sudbury il le ramasse déjà, mais à Hearst je pourrai montrer à mon père comment partir son propre composte - son cadeau de fête en plus de tout).

De plus, une des actions que j’ai décidé de faire est de changer la manière dont je consomme. 

  •  Acheter locaux : aller voir les commerces locaux à Hearst; et à mon retour à Sudbury, il existe plusieurs petites entreprises ou je peux acheter des produits locaux (au lieu de toujours me retrouver au Wal-Mart pour acheter des cochonneries donc je n’ai pas besoin).
  • Le plus que possible, acheter des produits équitables et organiques.
  • Commencer à faire des recherches sur les produits dont j’achète. 
  • Éviter les corporations, franchises et m’axer sur le LOCAL.

Pour moi, ceci est un projet à long terme et même un projet de vie.  Comme plusieurs dans la société d’aujourd’hui, je sais que suis encore prise dans la société de consommation et matérialiste.  J’aime ça avoir de belles choses. J’aime ça acheter. Mais je sais que ce sont seulement des désirs et non des besoins. La pensée divergente qu’on appellerait en psychologie!  Donc, pour moi c’est un défi réel de changer mon mode de consommation (en plus de touts les défis et barrières quant à la consommation imposés par la société - c'est dur acheter un fridge ou un fourneau qui n'est pas fait par une corporation).  Par contre, en faisant des recherches et en étant de plus en plus sensible à la question, je peux apprendre à consommer plus sensiblement et plus intelligemment.  J’ai confiance en moi-même et je sais que je vais pouvoir changer mes manières de faire.  Mon but est vraiment d’acheter local, organiques, équitables, de réutiliser et de recycler ce que j’ai!

Par exemple, voici le cadeau des fêtes des Mères que j’ai acheté à ma mère et ma belle mère :



Des fines herbes que j’ai achetées à la Maison Verte - les deux pots rouges (acheté à la même place)!  Un bon début!  (Je m’en ferai une fois de retour aux études).

En gros : arrêter d’être une consommatrice endormie.


Ma liste pourrait être beaucoup plus longue (j'ai d'autres petits changements que j'intégré dans mon quotidien).  Cependant je m’arrête pour présenter seulement ces actions.  Le retour à la simplicité de la vie et le bonheur, tout en faisant des choix qui seront mieux pour ma Terre. 

De plus, nous avons décidé de former un groupe d’action afin d’aider Karine Lacroix à implanter des CHANGEMENTS dans notre communauté.  J’ai hâte de commencer!  

Retour dans le temps...


Avant d’aller au bouleau après le cours d’aujourd’hui, ma mère m’a sortie des vieux livres que mon grand-père avait écrits durant les débuts des années ’70, en me disant, «Regarde Corine, ton grand-père parlait de la même chose que toi», à ma surprise, voici un extrait :

«Whoever has a bit of plain common sense in the upper part of his body does not need a degree, nor a few capital letters behind his name, to understand that the present state of universal disorientation and unrest in all spheres of human activities – added to the horrible mess of war, greed, hatred, poverty, slums, disease, pollution and so forth that has been left by previous generations – constitutes the most evident proof that we are all carried away on the wrong track, by conductors who have lost their way and do not know where the heck they are going.

But day after day, through the means of vast media of information, all the passengers on the big train are being told that things are slowly but gradually improving, and that the right course should soon be found.

However, facts are facts, and the facts are that the past few decades have been the most prosperous as well as the most violent in the history of our planet, that internal disorders and international complications have never been so chaotic as they are today, and that the human minds and hearts have never as yet been so filled up with half-truths and with so much confusion, anxiety, fear, and despair».Armand Côté (je ne comprends pas pourquoi il a écrit en anglais car il est un pur francophone du Québec, mais en tous cas.)

Un peu pessimiste pour les années 70, mais bon il voyait la réalité des choses.  J’ai jamais eu la chance de le rencontré mais je crois qu’il aurait été une grande source d’inspiration pour moi si il n’aurait pas partie avant que je naisse.  J’écrirais mon billet plus tard ce soir.  Je voulais juste vous partager la vision de mon grand-père! 

La cupidité de l'homme

There is a sufficiency in the world for man's need but not for man's greed.  ~Gandhi


L'éthique

Jour 9 - Question du jour 


Hier matin, nous avons eu une conférence par Serge Bouchard. Voici ce que j’ai le plus apprécié dans sa présentation :

Premièrement, je cite une phrase que M. Bouchard a mentionné durant son discours en parlant de la nature humaine (pas cité mots pour mots, mais à peu près ce que je peux retenir) :
«C’est comme si nous avons une loi universelle qui fait que le progrès est dû à la mania d’agressivité pour avoir plus de pouvoir». 

C’est la mauvaise foi qui guide le progrès, et lesdits «avancements» dans notre société ne sont pas faits pour les bonnes raisons. De plus, le progrès dans notre société est dû à notre obsession du pouvoir. C’est presque honteux.

Évidemment, nous ne sommes pas à la hauteur de nos technologies, de nos créations et nos inventions. Plus précisément, comme Serge Bouchard disait nous faisons du sur place pour le progrès humain, mais du progrès exponentiel pour la technologie, la science, l’économie (en faveur de certains), matériel et autres. Par contre, les êtres humains ont une intelligence, une mémoire, de la créativité et une capacité d’adaptation incroyable. Nous vivons dans un monde évolutif, mais personne ne contrôle cette évolution et l’éthique n’est aucunement valorisée. Incontestablement, nous avons un gros manque d’éthique et de morale pour guider et gérer nos sociétés. 

«Nous sommes en avion, sans pilote». 

Réflexion - Chapitre 3

Chapitre 3 – Brève histoire du progrès

Pour ce chapitre, je crois qu’il est évident ce que l’auteur cherchait à nous faire réfléchir. Sommes-nous sur la même voie que la société sur l’Île de Pâques et les Sumériens, dans leur piège du progrès ?

En effet, comme Wright dit,  l’humain est « victime de son propre succès » (2004 ; 86).  
C’est humain de faire des erreurs et de se tromper, mais lorsqu’on fait des erreurs on est censé apprendre une leçon, ce qui ne semble pas être le cas dans la course de notre humanité. Certes, aujourd’hui, nous avons la capacité de communication sans barrières et nous avons accumulé beaucoup de connaissances sur notre histoire, sur notre humanité et ainsi de suite. Nous savons que nous faisons face à une crise énorme, en termes d’épuisement de ressources, de durabilité, d’énergie et de continuité. Mais évidemment, la « piste » que nous prenons ressemble beaucoup à celle de ces deux sociétés (Île de Pâques et les Sumériens), mais à une échelle beaucoup plus grande!  Les changements n’arrivent pas assez vites, même si nous avons conscience du problème. Faudrait-il vraiment frapper ce mur comme ces deux sociétés avant de réagir de façon constructive?

Comme les professeurs ont publié sur le blog le 29 avril, ces groupes ont « dépensé les dernières réserves de capital naturel en une irresponsable frénésie de richesses et de gloire », tout comme nous faisons aujourd’hui. Comme Serge Bouchard nous disait dans sa présentation du 14 mai, ce qui guide notre société est l’énorme quête de pouvoir et de contrôle. Par contre, la mauvaise foi des êtres humains va tout probablement finir par menacer sa propre existence, comme dans ces deux groupes. Ces derniers ont eu un énorme impact sur leur environnement, ils ont recouru à la guerre (permanent), ils ont fait des horreurs contre leur humanité, ils avaient une classe dirigeante, une hiérarchie – est-ce que je me trompe ou est-ce qu’on dirait que je parle de la société occidentale?

« Comme ils ont été les premiers à construire l’un des plus grands projets d’irrigation du monde, les Sumériens ne peuvent guère être blâmés pour n’avoir pas prévu les conséquences de leur nouvelle technologie. Toutefois, les choses ont certainement empiré sous les pressions politiques et culturelles » (Write, 2004 ; 108-109).

Est-ce que ça vous fait penser à nous ça? Par contre, nous savons notre histoire et l’histoire s’est répétée à plusieurs reprises. Une grande leçon doit être apprise par ces deux exemples. On doit continuer à sensibiliser et éduquer ceux qui nous entourent, la communauté et la collectivité, avant de frapper un mur. 

dimanche 13 mai 2012

Collapse


Une semaine plus tard, j’ai finalement écouté le film Collapse (je travaillais en soirée lundi passé donc je ne pouvais pas m’y rendre). Je n’écrirai pas trop longtemps sur le sujet. Évidemment, il faut faire des changements et les dires de Mr. Rupert sont très alarmante mais juste pour vous laisser savoir que j’ai trouvé des mots d’espoir dans ces dires.  Il parlait du 100e singe, je crois que nous sommes parmi les singes qui se font sensibiliser.  C’est-à-dire que nous sommes sur la bonne route!
De plus, les cinq stages de Kubler-Ross s’appliquent TELLEMENT à ma réflexion par rapport aux connaissances que j’ai acquises dans ce cours. J’admets qu’il est parfois très difficile d'intégrer toutes les connaissances du cours et de les synthétiser et les assimiler, en raison du court laps de temps entre chaque cours et l’intensité du cours, mais je crois que j’ai passé à travers tous les stages et ceux-ci fluctuent de jour en jour. MAIS, ceci fait partie du processus de changement.
De plus, pour les solutions, je crois qu’il nous donne quelques pistes.  Avec le ton qu’il utilise, oui c’est épeurant!  Mais il mentionne l’importance de prendre soins de la Terre et de retourner à la nature, comme Noémie parle dans son billet d’aujourd’hui. 
Bonne nuit à tous!

Qui sommes nous ?


Jour 8 - «Qui sommes nous?»

Bon, en ce bon dimanche soir, la fête des Mères, je m’apprête à explorer mes pensées pour répondre à la question « Qui sommes nous? », une question complexe tout en soi. Après une longue journée de travail et un souper de famille qui m’a bourré le ventre de boules chinoises, je me pose une question existentielle très importante. Évidemment, si on pouvait définitivement répondre à cette question, ça permettrait à l’humanité de mieux se comprendre et mieux agir dans son monde. Mais je me sens pris en répondant à cette question, car je ne sais pas où commencer.

Je crois que le « Qui sommes nous », prend du temps à répondre, de la sagesse et une vie complète à explorer. Par contre, voici ma tentation d’y répondre.

Nous sommes des êtres humains.
Nous sommes des êtres biologiques.
Nous sommes des êtres sociaux, des êtres de culture et des êtres fondés sur des relations humaines.
Nous sommes une espèce humaine qui est programmée pour penser à court terme, mais qui a un urgent besoin d’apprendre à penser à long terme.
Nous sommes tous uniques, malgré nos ressemblances.
Nous avons plus de ressemblances que de différences.
Nous sommes des individus qui vivent dans un monde collectif.
La définition qu’un individu peut se donner et la manière dont il perçoit le monde sont construites par ses expériences de vie, son entourage, sa personnalité, sa qualité de vie et son espace géographique.
C’est à chaque personne de se définir, de se comprendre et de se connaître.
Nous sommes de la poussière d’étoiles.
Nous sommes des êtres dynamiques et changeants, qui sont imprégnés de valeurs individuelles, sociétales, collectives, et culturelles.
Bref, nous sommes complexes.

Bon, retour au désespoir. La société nous gère et nous classifie selon ce qu’on possède, mesuré en possession matériaux. Les valeurs individualistes sont axées sur le productif et l’efficacité, et la beauté superflue. DE PLUS,

Société occidentale = basé sur l’avoir et non l’être

Donc, on peut conclure que les valeurs de notre société ne cherchent pas à répondre à qui sommes-nous, mais à qu’est-ce que TU possèdes? Encore une fois, conflit de valeurs. Conflit de valeurs, conflit de croyance, conflit pour qui est le plus riche et qui va posséder le plus. Oui, je suis enragée par les valeurs capitalistes. Où est la beauté? Où est la bonté? Où est le bien-commun? Ça ne me donne rien d’être frustrée par ces valeurs, car ce n’est pas moi qui les ai choisies. Par contre, je peux utiliser cette frustration de manière positive. Si je n’étais pas frustrée, peut-être que je ne voudrais pas agir, changer mes manières de faire et mieux me comprendre et comprendre le monde autour de moi.

En connaissant notre société, en comprenant les défis auxquels nous sommes affrontés, en répondant à la question « Qui sommes nous? », nous sommes en meilleure position d’agir pour le mieux-être et la durabilité de notre société. De plus, en découvrant de plus en plus, qui nous sommes commes personne indivudelle est un bon pas pour commencer.  Malgré toute la souffrance dans le monde, il y a beaucoup de beauté, d’amour et de joie. Il suffit de le voir et de vivre selon ces aspects positifs, et d’agir pour aider à éliminer les négatifs. 


Réflexion du jour

Jour 8 - Réflexion



Jeudi passé, nous avons eu la visite de Rémi Lessard, qui nous a présenté sa vision du progrès. Un point important que Rémi a soulevé est qu'il faut plutôt se centrer sur le "comment vivre" avec le progrès, et non survivre. Comment est-ce qu’on peut changer nos manières de faire pour sensibiliser les autres envers les dangers du progrès? Le progrès n’arrêtera pas, il suffit d’y changer sa course dans notre humanité. Le progrès existe depuis que nous existons même, depuis que l’univers commença, depuis de la vie commença.

De plus, ce que j’ai trouvé très intéressant des dires de Rémi, était son parcours sur la route du bonheur.  Je crois que, depuis le début de ce cours, je réfléchis sur la route du bonheur que j'aimerais, et devrais, prendre. Qu’est-ce qui me rendra heureuse? Quelle piste (comme Mme Tremblay a tellement bien dit) me guidera?

Réflexion - Chapitre 2

Chapitre 2 - Une brève histoire du progrès


Dans le chapitre deux de Wright, La grande expérience, l’auteur examine la montée de la civilisation. Il décrit le premier piège du progrès, l’invention de l’agriculture et la domestication des plantes et des animaux. Comme mentionné par d’autres étudiantes, moi aussi je me trouve chanceuse d’avoir suivi certains cours auparavant pour mieux comprendre ce livre. Mes cours d’anthropologie et l’évolution des institutions sociales se démontrent comme étant très utiles durant la lecture de ce livre.

Malgré toutes les leçons du passé, la civilisation humaine ne semble pas apprendre de ces erreurs. Comme Wright dit : «Malgré toutes ses cruautés, la civilisation est précieuse; c’est une expérience qu’il vaut la peine poursuivre. Elle est aussi précaire : tandis que nous grimpons sur l’échelle du progrès, nous faisons voler les barreaux au-dessous. Il n’y a pas de retour possible sans catastrophe» (2004, 52). Évidemment, nous allons frapper un mur si nous ne changeons pas la piste que la civilisation a prise. Mais comme était dit durant la discussion avec Mathieu Roy, après son film, est-ce que la civilisation humaine va être obligée de frapper ce mur avant de réaliser qu’il faut faire des changements?

D’après toutes les discussions que nous avons eues dans notre cours, j’ose espérer que nous ne nous rendrions pas à ce point. Par contre, l’espoir semble fragmenté et les styles de vie ne changent pas assez vite. La façon que nous sommes programmés, soit de penser à court terme, va à l’encontre de notre besoin d’engagement à long terme. Pour moi, l’éducation et la sensibilisation peuvent faire en sorte que nos populations commencent à penser à long terme et réalisent les bénéfices de faire des changements pour la durabilité de notre société. Je fais l’analogie à un fumeur. À court terme, la cigarette semble rapporter plusieurs bénéfices et semble être tellement bonne. Par contre, quand on réalise tous les aspects négatifs que cette dernière peut emporter à long terme, on réalise qu’on devrait changer nos habitudes. Sans négliger la composante addictive de la nicotine, c’est difficile de lâcher un plaisir à court terme, pour un bien-être à long terme quand nous vivons dans le moment présent. Ça semble être la même chose pour le besoin de changement pour la durabilité. On est bien dans nos petits mondes. On est confortable donc pourquoi changer? De plus, notre été est plus long (avec un bon ton de sarcasme)!

« La culture a elle-même créé ce problème propre aux humains : en partie parce que la croissance culturelle va bien plus vite que l’évolution, et parce que depuis longtemps, la masse cumulée des cultures a devancé la sélection naturelle et a placé notre destin entre nos mains » (Wright, 2004 ; 53).

Notamment, l’accélération du progrès la rend difficile à suivre. C’est facile pour les pays occident de dire que le niveau de vie a augmenté parce que nous vivons dans une civilisation, dite avancée. Par contre, l’écart entre les riches et les pauvres augmente, il y a plus de production de nourriture, mais plus de gens qui ont faim et la qualité de vie n’augmente pas non plus. On a le progrès technologique, économique, scientifique, mais le progrès qui lutte pour le bien commun semble être négligé.

Une dernière citation que j’ai trouvée méritait une petite réflexion :

« La liberté et les occasions d’ascension sociale ont décliné à mesure que croissaient les populations et que les frontières se durcissaient entre les groupes » (Wright, 2004; 67).

Est-ce qu’on vit dans la liberté? Oui, nous avons beaucoup de liberté. Par contre, il est important de réévaluer cette liberté dans la société quand nous sommes contrôlés par les médias, les gouvernements et spécialement l’économie. Comme Sophie a dit : nous ne vivons plus dans un monde d’offre et demande, mais seulement d’offre.

samedi 12 mai 2012

Réflexion - Chapitre 1


Chapitre 1 – Une brève histoire du progrès

Dans le premier chapitre du livre de Ronald Wright, l’auteur démontre comment l’espèce humaine a découvert de plus en plus d’indices sur notre humanité, notre histoire. La culture humaine a été le remède important au progrès. De plus, nos médias sociaux, la communication accélérée et le développement de nouvelles technologies nous permettent de faire du « progrès » à une rapidité incontrôlable.  L’auteur cherche à répondre aux trois questions de Gaugin durant son livre, soit « D’où venons nous? Que sommes nous? Où allons nous?» (Wright, 2004 ; 14).

L’histoire de l’élimination des Néanderthaliens m’a vraiment fait réfléchir. Si un « cousin controversé » de l’homme a pu se faire éliminer, est-ce qu’un continent ou un pays de notre planète pourrait ne pas se faire éliminer aussi facilement si un désastre ou un manque de ressources surgit?  En effet, c’est une supposition que je me suis faite. On est capable de s’adapter à n’importe quel climat, mais si l’espace n’est pas assez grand pour permettre à la population humaine de survivre, qu’est-ce qui arrivera? 

Comme Wright mentionne, « nous tendons à croire que les gens civilisés n’ont pas seulement meilleure odeur, mais qu’ils se comportent mieux que les barbares et les sauvages»  (2004, 16). Évidemment, l’auteur suppose que nos pratiques sont plus barbares que les chasseurs-cueilleurs. Okay, oui,  notre odeur est peut-être plus raffinée, mais est-ce que nos pratiques ne sont pas plus barbares ?  Nous, l’humanité a construit des villes tellement grosses que ça devient difficile de supporter toute une population en une place. Par contre, qu’est-ce qu’on fait, on s’adapte à notre environnement en construisant des immeubles à étages impossibles à compter à vue d'œil pour superposer notre population, on crée des aliments synthétiques et pollue la Terre. Barbaries?   

D’après Robet Lee, un anthropologue, qui a étudié un groupe de chasseur-cueilleur en Afrique durant les années 1960, le groupe Dobe Ju 'Hoansi vivait heureux, presque sans meurtre/batailles/chicane et travaillait seulement quelques heures par semaine. Quand les Européens sont arrivés pour assimiler le groupe et les faire travailler, leur mode de vie changea à tout jamais. Quand Lee retourna visiter leur tribu quelques années plus tard, des problèmes d’alcoolisme, de violence et de communauté avaient surgi. Donc, qui est le plus barbare? 

Ceci dit, sans même s’en rendre compte, comme Wright mentionne, on s’embarque dans les pièges du progrès. Les innovations qu’on fait, on espère « qu’elles seront de bons outils, mais dont nous ne pouvons prédire les conséquences » (2004, 19). On vit dans le risque.  Par exemple, ce dernier mentionne l’exemple du nucléaire. Quand on a découvert cette innovation, l’humanité pensa faire un pas d’avant pour la société humaine. Par contre, on réalisa assez vite que cette innovation avait la capacité d’éliminer nos sociétés en peu de temps. Le progrès est vu de manière positif, mais à quel point est-ce que c'est éthique d’utiliser ces innovations? 

 « La technologie crée l’accoutumance. Le progrès matériel entraîne des problèmes dont la solution exige, ou semble exiger, plus de progrès. Encore ici, le péril se trouve dans l’échelle : un bon bang peut avoir son utilité ; un meilleur bang peut causer la fin du monde » (2004, 19).

De plus, le progrès se fait de manière très rapide, presque exponentielle. Il est presque difficile d’évaluer si ce qu’on découvre est éthique ou non. Notre culture humaine nous a permis de découvrir, innover et utiliser les matériaux et des outils disposés par la Terre, mais nous n’avons pas toujours utilisé ces derniers avec respect envers notre planète ou avec discussion si cela était bon. Donc, il est essentiel de réévaluer nos pratiques et développer un sens éthique à nos vies. Comme Christian Bernard dit : « Ce n’est pas parce qu’on peut le faire qu’il est bon de le faire ».

Comme Wright dit : On croyait que le « capitalisme et la démocratie étaient la «fin» de l’histoire – non seulement sa destination, mais son but » (2004,  18). En effet, le capitalisme pourrait mener à la fin de notre population, mais une fin beaucoup plus catastrophique qu’on le croyait. Donc, il faut changer nos manières de faire, d'agir et d'éduquer pour assurer la durabilité de notre planète. 

mercredi 9 mai 2012

s'éduquer et s'auto-évaluer


Jour 7 - Question du jour

Bon, le temps de mettre mon p’tit coco à l’œuvre ce soir.  Mon blog et moi avons devenue dans une relation «love, hate».  Le processus de faire du sens de tout ce que je pense pour ensuite l’écrire...  m’prend toute la journée à réfléchir.  J’aime bien de pouvoir découvrir de plus en plus de chose sur moi-même en écrivant ce blog mais … bon.  De plus, je me trouve plus souvent sur le blog des autres étudiantes pour lire leurs billets au lieu d’essayer de formuler mon opinion. 

En tous cas, pour répondre à la question d’aujourd’hui, je ne crois pas qu’il y ait eu de moins bonnes réponses en classe.  Un lien important peut se faire dans tous les énoncés que nous avons mentionnés. Par contre, selon moi, c’est avec l’éducation et en changeant nos propres styles de vie qu’on fera la différence.  Évidemment, il y a une urgence d’agir, notre système profite des ressources et la conscience collective n’est pas assez élevée pour que les individus agissent.  Donc, pour moi, le tout début du processus d’action commence par l’éducation.  Cependant, avant de nous fier au système d’éducation, nous avons besoin d’apporter des changements dans la manière que l’éducation fonctionne, s’organise et éduque, à chaque niveau de l’éducation.  La manière traditionnelle d’enseigner, soit l’enseignement magistral où les étudiants sont soumis aux connaissances «absolues» du professeur, n’est plus la manière de procéder.  L’idée est de permettre aux étudiants de discuter entre eux, de participer et de développer leurs compétences (autodétermination, responsabilité, développement de l’esprit critique) au lieu d’apprendre par cœur!  De plus, avec l’éducation, on aide à sensibiliser les gens face aux  défis reliés au progrès. 

En plus de cela, comme dans le cadre de ce cours, c’est à travers l’éducation que nous apprenons à propos du sujet du progrès et ses enjeux.  En connaissant ce sujet de plus en plus, nous sommes en meilleure position de défier les enjeux auxquelles nous faisons face et qui pourra porter à l’action.  De plus, de cette manière, nous pouvons sensibiliser les gens autour de nous et faire en sorte qu’eux aussi fassent des choix éclairés.  C’est un début et je crois que ce n’est pas la fin.  Même si plusieurs défis se posent sur notre humanité, on peut quand même faire des changements qui peuvent nous affecter à long terme.  J’ai espoir dans notre humanité, mais c’est notre «job» de continuer à conscientiser le monde et et leur permettre de faire leur propre choix par après.   Même si les changements ne sont pas aussi rapides qu’on le voudrait, il faut réaliser que changer nos modes de vie est une tâche très difficile, mais très réalisable.  De plus, comme j’ai mentionné dans mon billet précédant, il faut réévaluer nos propres styles de vie, avant d’essayer de changer le monde (tiré de Gabrielle).

Bonne soirée!