mardi 15 mai 2012

Réflexion - La décolonisation de l'imaginaire


Emancipate yourselves from mental slavery, none but ourselves can free our minds! - Bob Marley

La norme, notre socialisation, l’éducation, et la liste continue, guident nos habitudes, nos manières de vivre et la manière dont la société agit.  Nous sommes endoctrinés pour consommer.  Par contre, il existe des choix plus sensibles à l’environnement et des choix plus éclairés. 

La norme de la société = marchandisation, surconsommation.
Retour à la simplicité, au bon vivre et à l’autolimitation.

Nous vivons dans une société vite et accélérée.  Il est temps de prendre le temps d’apprécier ce qui nous entoure et prendre le temps de prendre soin de notre Terre.  En plus, le plus que je suis sensibilisée à la question, le plus que je me sens libérée de faire mes propres actions (même si je ne suis pas vraiment libre – j’veux essayer de l’être le plus que je peux).  

Je suis consciente qu’il faut faire des changements pour mieux vivre, pour assurer la durabilité.  Donc, je me permets de vous présenter mon engagement individuel.  Voici quelques actions que je vais prendre et auxquelles je vais adhérer :

Pour commencer, cet été, j’ai donné la responsabilité à mon père de me montrer comment il fait son jardin.  Je n’en sais rien et c’est possiblement mon dernier été à Hearst (j’espère que non, mais on ne sait jamais où la vie peut nous emporter) donc c’est le temps que j’apprends.


(«Mon» jardin)

Et je vais aider à ma mère à planter des fleurs :



(après 13 ans dans notre maison, ma mère n’a pas encore pris le temps de le faire, donc je vais lui donner un coup de pouce!)

Entre autres, demain j’assisterai à la présentation de comment faire du composte afin d’être capable d’en faire quand j’aurai un chez moi (à Sudbury il le ramasse déjà, mais à Hearst je pourrai montrer à mon père comment partir son propre composte - son cadeau de fête en plus de tout).

De plus, une des actions que j’ai décidé de faire est de changer la manière dont je consomme. 

  •  Acheter locaux : aller voir les commerces locaux à Hearst; et à mon retour à Sudbury, il existe plusieurs petites entreprises ou je peux acheter des produits locaux (au lieu de toujours me retrouver au Wal-Mart pour acheter des cochonneries donc je n’ai pas besoin).
  • Le plus que possible, acheter des produits équitables et organiques.
  • Commencer à faire des recherches sur les produits dont j’achète. 
  • Éviter les corporations, franchises et m’axer sur le LOCAL.

Pour moi, ceci est un projet à long terme et même un projet de vie.  Comme plusieurs dans la société d’aujourd’hui, je sais que suis encore prise dans la société de consommation et matérialiste.  J’aime ça avoir de belles choses. J’aime ça acheter. Mais je sais que ce sont seulement des désirs et non des besoins. La pensée divergente qu’on appellerait en psychologie!  Donc, pour moi c’est un défi réel de changer mon mode de consommation (en plus de touts les défis et barrières quant à la consommation imposés par la société - c'est dur acheter un fridge ou un fourneau qui n'est pas fait par une corporation).  Par contre, en faisant des recherches et en étant de plus en plus sensible à la question, je peux apprendre à consommer plus sensiblement et plus intelligemment.  J’ai confiance en moi-même et je sais que je vais pouvoir changer mes manières de faire.  Mon but est vraiment d’acheter local, organiques, équitables, de réutiliser et de recycler ce que j’ai!

Par exemple, voici le cadeau des fêtes des Mères que j’ai acheté à ma mère et ma belle mère :



Des fines herbes que j’ai achetées à la Maison Verte - les deux pots rouges (acheté à la même place)!  Un bon début!  (Je m’en ferai une fois de retour aux études).

En gros : arrêter d’être une consommatrice endormie.


Ma liste pourrait être beaucoup plus longue (j'ai d'autres petits changements que j'intégré dans mon quotidien).  Cependant je m’arrête pour présenter seulement ces actions.  Le retour à la simplicité de la vie et le bonheur, tout en faisant des choix qui seront mieux pour ma Terre. 

De plus, nous avons décidé de former un groupe d’action afin d’aider Karine Lacroix à implanter des CHANGEMENTS dans notre communauté.  J’ai hâte de commencer!  

1 commentaire:

  1. WOW. Tu vas voir c’est l’fun travailler dans son jardin ou dans les fleurs. J’aime bien voir que beaucoup d’entre nous avons pensé à faire ce geste. Je suis certaine que tes parents vont prendre goût aussi à faire du composte.

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